
Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle...
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BIOGRAPHIE
Originaire de Tunisie, Roger Allouès a seulement 19 ans lorsqu’il s’engage dans l’infanterie coloniale, et sert au Levant en automne 1939, avec le 24e régiment d’infanterie coloniale (RIC). Hostile au régime de Vichy, Roger Allouès décide, dès juin 1940, de rejoindre les Forces française libres. Il intègre le 1er Bataillon d’infanterie de marine (BIM) et part combattre l’Afrika Korps du général Erwin Rommel (1891-1944) en Egypte, aux côtés des soldats britanniques de la VIII e Armée.
Volontaire, Roger Allouès participe à nombre d’actions périlleuses qui lui valent d’être cité à l’ordre de l’armée. Le 26 mai 1941, il est fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, en hommage à son implication pour la cause de la France libre. Roger Allouès est blessé à deux reprises : lors de la campagne de Syrie, en juin 1941, puis en Libye en 1942, touché par une mine. Mais combattant dans l’âme, il souhaite, à chaque fois rétabli, repartir au combat. Dès mars 1942, Roger Allouès est de retour et participe à la bataille de Bir Hakeim (26 mai-11 juin 1942), dans le désert libyen, symbole de la résistance des Forces française libres face aux allemands et aux italiens. En dépit du siège, il parvient à s’extraire de l’étau et continue le combat dès juin 1942, au sein du Bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique (BIMP). Malgré les séquelles de ses blessures, il participe à la Campagne d’Italie, avec la 1ère division française libre en avril 1944. Puis, en août 1944, il débarque en Provence. Lors des opérations pour la Libération de l'Hexagone, Roger Alloués est toujours en première ligne.
Démobilisé en septembre 1945, il décide de s’installer au Tchad, en tant que mécanicien pour la Compagnie cotonnière équatoriale française. Patriote dans l’âme, Compagnon de la Libération, titulaire de nombreuses autres décorations, Roger Allouès est mort à Antibes le 29 janvier 1997.
CONTEXTE HISTORIQUE
Bir Hakeim (bataille) Campagne d’Italie (1943) Débarquement de Provence (1944)
LIENS
Raconté par

Jean-Pierre
BACRI
Il a écrit avec Agnès Jaoui Cuisines et Dépendances, qui les projettent tous deux sur le devant de la scène. Il joue des rôles d’homme blessé et triste. On prend plaisir à l’entendre se plaindre dans Un air de famille de Cédric Klapisch, ou se révéler dans Le goût des autres, qu’il écrit et réalise avec Agnès Jaoui. Il obtient un César pour sa prestation dans On connaît la chanson d’Alain Resnais.