
Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle...
| Roland Garros | Ouassini Bouarfa | Addi Bâ | Joséphine Baker | Romain Gary | James Reese Europe | Do Hûu Vi | Ma Yi Pao | Julius Ruellan | Roger Allouès | Roger Sauvage | Hammou Moussik | Luis Royo-Ibanez | Léopold Sédar Senghor | Alphonse Juin | Emir Khaled | Camille Mortenol | Saint-Just Borical | Pertap Singh d’Idar | Eugène Jacques Bullard | Chérif Cadi | Roustam Raza | Lazare Ponticelli | Raphael Elizé | Missak Manouchian | Charles N’Tchoréré | Alain Mimoun | Anatole Lewitsky | Saiaeng Wahena | Florence Conrad | Zouave Daurière | Général Dumas | Francis Pegahmagabow | José Aboulker | Douglas Grant | David « Dave » Gallaher | Charles Lanrezac | Ali M’Houmadi | Nissim de Camondo | Jules Mondoloni | Bakary Diallo | Georges Koudoukou | Haroun Tazieff | William Palcy | Moman Diop | Mohamed Lakhdar Toumi | Dimitri Amilakvari | Joseph Damingue | Max Guedj| Valentin Lindor |Pascal Tran-Huu |
Raconté par
BIOGRAPHIE
Né en Géorgie, à Gori, en 1906, Dimitri Amilakvari est issu d’une famille aristocratique. Réfugié en France, après l’invasion de son pays par les Soviétiques en 1921, il intègre Saint-Cyr en 1924. Dimitri Amilakvari sort parmi l’un des premiers de sa promotion (promotion du Rif ) et choisit la Légion étrangère comme corps d’armée. Il rejoint la maison-mère de cette troupe d’élite, située à Sidi-Bel-Abbès, en Algérie. Avec les képis blancs du 4e régiment étranger, il participe à plusieurs campagnes au Maroc lors de la « pacification » du Haut-Atlas entre 1932 et 1934. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Dimitri Amilakvari se fait naturaliser français et participe à la campagne de Norvège, (9 avril-10 juin 1940), au sein de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), dans ce qui constitue le premier heurt frontal des forces de la Grande-Bretagne, la Pologne et la France, contre les troupes allemandes. Il y obtient trois nouvelles citations et la Légion d’honneur.
En juin 1940, ne pouvant se résoudre à la défaite, Dimitri Amilakvari embarque depuis la Bretagne, à Saint-Jacut-de-la-Mer, et gagne l’Angleterre pour rallier le général de Gaulle à Londres Avec les cadres qui l’ont suivi, ils reconstituent la 13e demi-brigade de Légion étrangère qui, rapidement, compte plus d’un millier de légionnaires. Au printemps 1941, alors que les opérations alliées se concentrent en Afrique du Nord et au Levant, Dimitri Amilakvari combat les Italiens en Erythrée, puis lutte en Syrie où il sera nommé lieutenant-colonel après avoir rallié aux Forces françaises libres (FFL), près de deux milles hommes du groupement de Légion étrangère du Levant jusqu’alors aux ordres de Vichy. En 1942, il participe à la campagne en Libye et seconde le général Koenig qui dirige la 1re brigade française libre, forte de cinquante cinq mille hommes. Avec la 13e DBLE, il résiste à Bir Hakeim, face aux forces de l’Axe largement supérieures en nombre. Avec ses hommes, il harcèle l’Afrika Korps sur ses arrières. Assiégés, les Français parviennent à s’échapper après une résistance de seize jours.
Au regard de ses actions, le 10 août 1942, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération qui reçoit également sa cinquième citation à l'Ordre de l'armée. En octobre 1942, Amilakvari poursuit le combat à El Alamein, avec la 1ère brigade française, pour repousser l’Afrika Korps de Rommel. Mais le 24 octobre, un éclat d’obus de cent cinq millimètres le blesse mortellement au visage. Il meurt peu avant son 36e anniversaire.
LIENS

Jalil LESPERT
Dès 19 ans, il commence sa carrière de comédien aux côtés de son père dans Jeux de plage de Laurent Cantet. Après un premier rôle dans Nos vies heureuses de Jacques Maillot, il tourne à nouveau avec Laurent Content pour Ressources humaines. Son interprétation du personage de Franck lui vaut alors le César du meilleur espoir masculin. En parallèle de sa carrière de comédien, il réalise quelques long-métrages et notamment Yves Saint Laurent dont il est également co-scénariste.