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BIOGRAPHIE
Né au lendemain de la Grande Guerre, José Aboulker est issu d’une grande famille juive d’Alger, et son père, Henri, fut député-maire en Algérie. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, José Aboulker est mobilisé comme médecin militaire à Alger. Démobilisé en février 1941, et fermement opposé au régime de Vichy, il entre en contact avec la Résistance. Lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942 (Opération Torch) il mobilise des résistants, aux côtés d’Henri d'Astier de la Vigerie (1897-1952), pour neutraliser les centres de commandement d’Alger.
Impliqué dans l’assassinat de l’amiral François Darlan, ancien ministre de Vichy, commandité par Henri d’Astier de la Vigerie et accompli, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de La Chapelle, José Aboulker est emprisonné dans le sud algérien. Libéré sur intervention américaine, après la Conférence de Casablanca (14-24 janvier 1943) qui fixe les choix stratégiques pour la suite des opérations en Europe, José Aboulker rejoint Londres en mai 1943 et rencontre le Général De Gaulle avant de s’engager dans les Forces Françaises Libres.
En octobre 1943, il est acheminé clandestinement en France occupée, comme délégué à l'organisation du service de santé des maquis et des FFI et mène ainsi plusieurs missions au profit des services spéciaux gaullistes réunis au sein du Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA). En août 1944, il est envoyé pour une nouvelle mission dans le sud de la France, afin d'y installer les commissaires de la République à Toulouse, Limoges et Clermont-Ferrand. Il s’agit alors d’établir progressivement un maillage d’administration gaulliste, en suscitant la synergie entre les diverses tendances politiques de la résistance intérieure. José Aboulker est ensuite délégué de la Résistance d'Algérie à l'Assemblée consultative provisoire de Paris.
Au lendemain du conflit, José Aboulker reprend ses études de médecine et termine sa carrière comme professeur de neurochirurgie et chef de service des Hôpitaux de Paris. Compagnon de la Libération, Croix de guerre 1939-1945, et lauréat de nombreuses autres distinctions, José Aboulker fut membre du Conseil de l’Ordre de Libération à partir de juin 1999. José Aboulker disparaît le 17 novembre 2009, l’année du 70e anniversaire du déclenchement du conflit.
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