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Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle...

© Coll. Eric Deroo
GEORGES KOUDOUKOU

Sous-lieutenant engagé en France lors des deux conflits mondiaux

(1894-1942)
Raconté par Audrey Pulvar

NOS HÉROS

EXPOSITION
Pays d'origine
CENTRAFRIQUE

Raconté par

BIOGRAPHIE

Georges Koudoukou est né en 1894 près de Bangui, à Fort Crampel dans l'actuelle Centrafrique. Il s'engage dans les tirailleurs pour combattre les Allemands du Cameroun en 1916 et, la guerre terminée, décide de poursuivre une carrière militaire.

 

Promu caporal en 1920, il est affecté à Mont-de-Marsan. En 1925, sergent au 16e régiment de tirailleurs sénégalais, il prend part aux opérations au Maroc. Il est décoré de la Médaille militaire alors qu'il est adjudant au 12e RTS à La Rochelle. En 1931, il est de retour à Bangui au bataillon de tirailleurs de l'Oubangui-Chari. Excellent sous-officier, il est promu adjudant-chef en 1934. De 1937 à 1940, il tient les fonctions d'adjudant de compagnie à la 1er compagnie de son bataillon au camp de Kassaï à Bangui. Lorsque l'Afrique Équatoriale Française (AEF) s'engage derrière le général de Gaulle, Georges Koudoukou participe à la formation du bataillon de marche n°2 à Bangui qu'il quitte en janvier 1941 pour prendre part aux opérations de la France Libre en Syrie. Le 27 décembre 1941, Georges est nommé sous-lieutenant. À partir de janvier, il combat en Égypte et en Cyrénaïque, en particulier sur la position de Bir Hakeim du 27 mai au 10 juin 1942. Grièvement blessé, amputé, il meurt de ses blessures le 15 juin 1942 lors de l'évacuation de la position.

 

Le sous-lieutenant Koudoukou a été fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle dès le 9 septembre 1942. Sa statue a été érigée à Bangui où une avenue porte son nom.

 

 

CONTEXTE HISTORIQUE

 Tirailleurs sénégalais  

 

LIENS

 

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Audrey PULVAR

Originaire de Fort-de-France, elle s’imprègne très jeune dans la politique et bénéficie d’un riche environnement culturel. Après avoir obtenu son baccalauréat aux Antilles, elle poursuit ses études de journalisme à Paris. Elle est tour à tour journaliste reporter d’image puis présentatrice et enfin rédactrice en chef à ATV. Elle poursuit sa carrière sur LCI, TV5, Itélé, D8, Soir 3. Elle est alors la première femme antillaise à présenter un journal télévisé sur une chaine hertzienne française. En parallèle, sa carrière prend un autre tournant : elle se lance dans le monde de la radio et s’installe sur les ondes de France Inter, puis sur RTL.

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